PARKINSON

La maladie de Parkinson est une des causes majeures du handicap chez les personnes âgées. Il s’agit de la maladie neurodégénérative la plus répandue après la maladie d’Alzheimer. Cette pathologie est principalement liée à l’âge 

Symptômes

Cette maladie neurodégénérative se caractérise par une autodestruction lente et progressive des neurones et des cellules nerveuses de la matière noire du cerveau chez la personne atteinte. Cette neurodégénérescence est dûe à un déficit en dopamine, un neurotransmetteur qui permet un échange chimique entre les neurones, ainsi que d’autres neurotransmetteurs comme la sérotonine par exemple. Les symptômes semblent, au départ, être dûs aux conséquences normales du vieillissement : ce n’est qu’après une très lente évolution que ces symptômes s’aggravent. Ils peuvent être classés en deux catégories :

Symptômes moteurs

  • Tremblements : ce symptôme le plus caractéristique de la maladie de Parkinson n’est pourtant pas systématique et concernerait environ 70 % des cas. Généralement, les tremblements sont localisés au niveau des mains et des bras, y compris quand la personne est au repos ;
  • Akinésie : lenteur dans les mouvements, tendances à l’immobilité. Les bras ne se balancent plus quand la personne marche, elle a des difficultés d’élocution et des traits peu expressifs ;
  • Hypertonie : les muscles se rigidifient progressivement, le dos se courbe et la personne atteinte se retrouve penchée en avant.

Symptômes non-moteurs

Les symptômes de la maladie de Parkinson peuvent également être non-moteurs. Ils concernent la compréhension, la mémoire et l’humeur en cas de troubles cognitifs. On constate également une perte de l’équilibre chez la personne malade, ce qui peut s’avérer dangereux et demander une surveillance accrue. La personne pourra également connaître des troubles du sommeil ou des douleurs physiques récurrentes.

Du fait de son caractère lentement progressif et de l’apparition tardive de ses symptômes, la maladie de Parkinson est souvent diagnostiquée entre 5 et 10 ans après son apparition. Ainsi, au début des traitements, le patient aurait déjà perdu entre 60 et 80 % des cellules nerveuses de la substance noire évoquée précédemment. Bien que son évolution varie d’un individu à l’autre, elle se divise généralement en plusieurs étapes :

  1. La « lune de miel » : elle s’étend de 3 à 8 ans, et désigne le moment où le traitement est le plus efficace et où les symptômes n’affectent pas la vie du patient ;
  2. Fluctuation dans la motricité : environ 6 ans après le début du traitement dopaminergique, celui-ci ne permet plus d’inhiber les symptômes moteurs. D’abord unilatéraux, les symptômes apparaissent progressivement sur les deux côtés du corps ;
  3. Fin de vie : l’évolution de la maladie de Parkinson est lente mais inexorable : à ce jour aucun traitement curatif n’a été mis au point pour stopper ou soigner cette pathologie

Au jour le jour, avec un proche

Avec l’évolution des symptômes moteurs, chaque geste du quotidien (s’habiller, marcher, manger, se laver…) devient pénible et laborieux. Il est conseillé d’éviter au maximum d’aider la personne malade dans ses tâches quotidiennes de façon à ce qu’elle garde un maximum d’autonomie le plus longtemps possible. Le handicap et les changements d’humeur de votre proche peuvent surprendre l’entourage : il faut cependant lui apporter le plus de soutien possible pour qu’il ne baisse pas les bras face à la maladie en se montrant disponible, sans tomber dans l’assistanat total.

Les troubles d’élocutions forment un fossé entre le malade et sa famille, lié à sa difficulté à s’exprimer et surtout à la frustration que la famille ressent vis-à-vis de sa dépendance. Il n’est pas rare qu’un conjoint ressente un sentiment de culpabilité, d’incompréhension, d’irritabilité, mais aussi l’impression de ne pas en faire assez. Là encore les proches devront se montrer disponibles et soutenir le conjoint et l’aider à lui changer les idées. Ainsi, on estime qu’un conjoint sur dix souffrirait de dépression. 

Laisser à votre proche  un maximum d’autonomie, quitte à ce qu’il effectue ses tâches plus lentement sans être brusqué. Ne vous montrez pas trop laxiste : il faut savoir lui dire non, et l’inviter à bien se tenir (se redresser, parler plus fort) pour qu’il garde de bonnes habitudes, sans se montrer trop autoritaire ni trop exigeant.

Faites-vous aider : il faut savoir passer le relais et se reposer pour aider un proche dans de meilleures conditions. Changez-vous les idées : sortez, divertissez-vous de temps en temps sans ressentir de culpabilité vis-à-vis de votre proche.

Continuez vos activités avec votre proche autant que possible : lui aussi a besoin de se divertir, dans la mesure du raisonnable.

Aides financières

Plusieurs aides financières existent qui peuvent être utilisées pour aider votre proche atteint de la maladie de Parkinson :

  1. L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) : aide financière visant au maintien du senior de plus de 60 ans à son domicile.
  2. L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) : le montant maximum de l’AAH est de de 808,46 € par mois pour une personne reconnue handicapée à 80 % ou plus.
  3. Dispositions fiscales liées au statut d’handicapé : les personnes en situation de handicap bénéficient d’allègements ou d’exonérations fiscales et de revenus supplémentaires sous forme d’aides. Certains de ces revenus ne sont pas imposables.
  4. Aides financières pour l’aménagement du logement : plusieurs aides sont prévues pour permettre au senior d’aménager son domicile pour préserver son autonomie.

Un grand soulagement pour la famille : l’intervention de professionnels du maintien à domicile

M&D propose un accompagnement professionnel, humain et personnalisé pour garantir le bien-être de votre proche. Il sera ainsi accompagné par une auxiliaire de vie qualifiée et expérimenté. Nos auxiliaires de vie sont humaines, attentionnées et savent construire une vraie relation de proximité et de confiance. 

Nos prestations comprennent :

  • Aide à la personne : lever, coucher, toilette, changes
  • Aide aux repas : courses, préparation et prise de repas
  • Accompagnement extérieur : rdv médicaux, promenades, sorties culturelles.
  • Présence pour permettre à la famille de « souffler »

En conclusion, la maladie de Parkinson provoque une neurodégénérescence lente et progressive des fonctions cognitives et motrices de votre proche. Celui-ci est alors de plus en plus dépendant de l’aide et du soutien de son entourage qui ne doit pas hésiter à se faire aider par des professionnels de santé et de l’aide à domicile.

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